Une conversation sur ce film avec Rob et Alison Hall m’a permis de constater le point auquel je suis prisonnier d’un ensemble de schémas mentaux et culturels concernant la masculinité.
Ceci m’apporte trois réflexions qui font une passerelle entre ma propre histoire et celle racontée par le film (mon histoire de thérapeute / coach, j’entends, car sinon ça nous emmènerait vraiment très loin !)
Le poser de caméra : traduire la position du narrateur dans le futur ne peut se faire au cinéma que par une alternance de flashbacks et de retours au présent (posé par convention comme le futur des flashbacks et le moment où s’ancre le début du film donc la convention pour le présent posée entre le réalisateur et le spectateur). Mais lorsqu’on est dans les flashbacks, on est obligé de dérouler le présent du flashback au fur et à mesure. Dans le livre, c’est beaucoup plus intéressant parce que le récit du passé est assumé comme étant raconté par un narrateur qui écrit depuis le futur des événements (son présent à lui) et qui relie les événements qu’il raconte au paysage de son identité éclairé et modifié par ces expériences, expériences dont il dit en même temps qu’il les raconte comment elles ont éclairé et modifié son identité. L’un de mes plus anciens clients dirigeants d’entreprise, Philippe, me dit que mes posts deviennent de plus en plus abscons avec le temps. Ce paragraphe ne va pas améliorer mon matricule. Continuer la lecture de The reader (part 2)